L’e-commerce n’est pas une révolution en soi : certes les moyens de faire du shopping sont différents, mais la nature propre du shopping est identique.
Il y a toujours un produit à choisir, à payer et à attendre de le prendre ou de se le faire livrer.
3 initiatives ont été remarquées, et pourraient bien changer la nature même d’acheter, donc déclencher une révolution :
1- « Choisis ton offre » par Waitrose Cette promotion permet aux membres du programme de fidélité de l’entreprise de choisir 10 produits sur lesquels une remise de 20 centimes sera faite dès qu’ils achètent dans le magasin ou sur la boutique en ligne.
Ce système permet de démontrer à quel point les commerçants peuvent interagir avec leurs acheteurs, grâce à la technologie. La fidélité des consommateurs peut être récompensée de différentes manières en ligne et en magasin également.
2- Amazon Premium Le programme de fidélité Amazon Premium ôte toutes les différences qu’il pouvait exister entre le digital et le physique : à Londres, un consommateur peut recevoir le produit commandé en ligne 1 heure après l’achat… Les clients qui vont en magasins physiques sont pressés d’acheter le produit. Amazon comble cette urgence.
Si Amazon peut livrer des produits en une heure, Internet devient alors la meilleure forme de shopping.
Pour le moment, qu’une partie de Londres peut bénéficier de ce service, mais il va se répandre, tout comme la palette de produits disponibles pour cette offre.
Amazon peut révolutionner le shopping, surtout lorsque l’on parle des drones…
3- £2 de frais pour la collecte de commande en magasin John Lewis a décidé de contrecarrer les pratiques du e-commerce en se rendant compte qu’offrir le retrait en magasin sur une vente en ligne revenait à signer sa perte. Ainsi, il a proposé de facturer £2 aux cyberacheteurs pour venir chercher leur commande de moins de £30 en magasin.
Offrir la livraison ou le retrait en magasin gratuits attire les clients certes, mais c’est du suicide sur le long terme.
Cela prouve que l’e-commerce remet beaucoup de décisions en question et que, pour survivre, les vendeurs doivent évoluer.
Source : Telegraph – Graham Ruddick