Vous envisagez une migration de votre site et vous ne voulez absolument pas perdre votre trafic et votre référencement ? Voici la checklist dont vous avez besoin !
Malgré tout ce que l’on peut lire, migrer un site est un événement « traumatisant » pour vous et pour votre référencement. Il est cependant indispensable de le faire pour évoluer et développer votre business.
De petits détails peuvent détruire le positionnement d’un site dans les résultats de recherche. C’est le cas d’une migration de site peu réfléchie.
Changer votre nom de domaine ou passer au HTTPS peuvent être de grandes décisions stratégiques, mais il est important de savoir comment les moteurs de recherche réagissent à ces changements, afin de ne pas perdre vos visiteurs.
Voici une liste à prendre en considération pour limiter la casse :
1- Posez-vous les bonnes questions Est-ce qu’il est vraiment nécessaire de migrer votre site ? Dans tous les cas, il va y avoir une perte de trafic car Google a besoin de temps pour changer et mettre à jour son index. Au plus la migration sera délicate, au moins le trafic sera impacté. Profitez également de ce changement pour résoudre vos problèmes SEO : réparez les liens brisés, revoyez la structure de votre site, améliorez votre contenu… Une migration vaut le coup quand un renouveau de la marque est nécessaire, quand la migration va générer des liens et quand le site a besoin de passer au HTTPS (un des seuls cas où la migration a des effets SEO positifs).
2- Utilisez un « bac à sable » N’effectuez jamais une migration de site sans avoir, au préalable, essayé sur un serveur de test. Vérifiez que les redirections fonctionnent correctement et que tout est opérationnel avant de passer en production.
3- Planifiez la migration en période creuse Pour éviter toute perte conséquente de trafic (et de chiffre d’affaires par la même occasion), effectuez la migration de votre site dans une période creuse, si tant est que vous en avez une.
4- Crawlez votre site avant la migration Assurez-vous de ne pas avoir perdu de pages en crawlant votre site juste avant la migration, et en vérifiant qu’elles sont toutes présentes sur le nouveau site. Vous pourrez ainsi identifier les erreurs éventuelles, surtout en termes de redirections. Vous devez absolument supprimer ou remplacer les pages 404 lors du processus de migration.
5- Comparez vos données d’analyse Faites une copie de vos données Google Analytics pour identifier, par la suite, les conséquences de la migration sur le trafic. S’il y a une perte, exportez vos données post migration, et effectuez une comparaison pour savoir quelles pages ont perdu du trafic.
6- Faites correspondre les URLs Vous devez avoir un document qui liste toutes les anciennes et nouvelles URLs. Dans l’idéal, toutes les anciennes pages doivent exister dans le nouveau site. Idem pour l’architecture d’URL qui doit être identique. Cependant, si vous devez changer cette dernière, la migration est le meilleur moment pour le faire.
7- Mettez à jour tous les liens internes Les liens HTML sur votre nouveau site doivent pointer vers le nouveau site et pas l’ancien. Effectuez un « rechercher/remplacer » dans votre base de données. Si vous gardez la même structure de site, l’opération doit être réalisée de manière à ce que la mise à jour du nom de domaine soit effectuée, sans que la structure du dossier soit changée.
8- Pensez aux URLs canonicales Vérifiez que la « canonicalisation » soit faite sur le nouveau site et pas sur l’ancien. Si ce n’est pas le cas, cela peut être catastrophique, empêchant le nouveau site d’être indexé. Il est conseillé d’effectuer de « l’auto-canonicalisation » sur toutes les pages de votre nouveau site afin que Google sache qu’il s’agit de la nouvelle localisation de votre ancien site. « L’auto-canonicalisation » est vivement recommandée : lorsqu’il y a des paramètres sur une URL, cela est considéré comme du contenu dupliqué. L’URL canonicale doit être celle qui n’a aucun paramètre appliqué.
9- Corrigez les problèmes de contenu dupliqué La migration d’un site voit souvent apparaitre des problèmes de contenu dupliqué. Voici les étapes pour les éviter : – Si plusieurs versions d’une URL sont publiées, cela est considéré comme du contenu dupliqué. Avec « l’auto-canonicalisation », il ne devrait pas y avoir de problème particulier. Pensez quand-même à créer des liens de redirections dans le .htaccess afin qu’une seule version de la page soit accessible. – Recherchez les dossiers qui renvoient vers le même contenu. – Vérifiez que seules les versions www/sans www et HTTP/HTTPS sont utilisées. – Si votre site a une fonction de recherche, les pages de résultats de recherche ne doivent pas être indexées.
10- Gérez les plans de site Gardez votre ancien plan de site dans la Google Search Console, et ajoutez celui du nouveau site. Demander à Google de parcourir l’ancien plan de site et le laisser découvrir les redirections est un bon moyen pour accélérer le processus.
11- Gardez le contrôle de l’ancien domaine A moins qu’il s’agisse d’une vente, autrement il est vivement conseillé de garder le contrôle de votre ancien nom de domaine en le redirigeant vers le nouveau.
Vous avez vu quelques points à vérifier pour que votre migration de site se passe au mieux. L’essentiel est d’être conscient qu’une migration aura forcément un impact sur votre SEO et qu’il faut un travail en amont pour limiter les pertes. Bien accompagné, vous pouvez réussir à vous en sortir sans trop de conséquences.
Source : Search Engine Land – Pratik Dholakiya
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