Dans les dernières années, le digital a pris de l’ampleur, surtout les mobiles et leurs applications. Le monde de ces dernières est pourtant bien moindre que l’environnement PC.
58% du temps consommé dans le digital, l’est sur les applications mobiles. Le web mobile détient une audience bien plus large et évolue plus rapidement que les applications, mais l’engagement serait superficiel. Les PC, quant à eux, voient une diminution de leur « part de marché », avec seulement 33% du temps.
L’audience du web mobile est quasiment 3 fois plus large que l’audience des applications. Il s’agit donc d’un combat entre « Atteindre le consommateur » et « Engager le client ».
Ainsi, bien que le nombre de visiteurs uniques soit bien plus important sur un site mobile que sur une application, le temps resté sur ce dernier est moindre que sur une application (9,3 min/ mois/visiteur sur un site mobile contre 188,6 min/mois/visiteur sur une application). Cela confirme bien que l’engagement est plus mature sur une application que sur un site mobile.
Le challenge est donc de faire télécharger son application mobile, ce qui n’est pas évident. En effet, les consommateurs téléchargent généralement les applications des Grands du monde du digital (Facebook, Amazon, Snapchat, Google…).
En résumé, le temps consommé dans le digital dérive vers le mobile, dont les applications. L’engagement des consommateurs envers ces dernières est concentré sur quelques marques dominantes. Il est donc difficile pour une plus petite structure, de faire face à la concurrence et de faire télécharger son application à défaut d’une autre.
Car en effet, les consommateurs n’apprécient pas d’avoir beaucoup d’applications pour la consommation de batterie, les dossiers écrasés, la place dans le téléphone et les notifications Push incessantes si pas paramétrées.
Source : Marketingland – Greg Sterling